67 % en septembre 2018 et 34 % en 2021. La fiabilité horaire des navires, contextualisée sur quatre ans, donne la mesure de la détérioration des services. Seul un porte-conteneurs sur trois était arrivé à l’heure en septembre selon l’étude Global Liner Performance de Sea-intelligence, qui analyse depuis plusieurs années le respect des transit time sur 34 routes maritimes empruntées par plus de 60 transporteurs. Le retard moyen des navires était alors de 7,27 jours. Cet indicateur n’a cessé de se dégrader tout au long de l’année, la moyenne ayant été de 6,67 jours. Ces données sont le reflet des importants goulets d’étranglement et tensions des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement tout au long de l’année 2021, quand plus de la moitié des navires sont constamment arrivés en retard dans les ports. En se basant sur le transit-time de tous les navires opérant sur 17 boucles à destination de la Chine, Alphaliner a estimé à 18 jours le retard moyen à l’arrivée en Chine après une rotation entre l’Asie et l’Europe du Nord. C’est dire qu’il faudrait déployer au moins 44 extra-loaders de 14 000 à 24 000 EVP pour maintenir une fréquence de navigation hebdomadaire. Le consultant, qui s’est penché en outre sur les retards enregistrés par les trois grands alliances – 2M, THE Alliance et Ocean Alliance –, avait noté de grandes disparités: 7 jours pour Ocean, 19 pour 2M et 35 pour THE Alliance.
Rétrospective 2021 et perspectives 2022
Détérioration des services
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