Des indices fret faussés

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« Nous sommes désormais habitués à voir des taux de croissance annuels à trois chiffres pour les taux spot sur la plupart des grandes lignes maritimes. Le fait que cela ne soit plus choquant est une preuve supplémentaire, si nécessaire, que le marché est vraiment fou », indiquait Drewry au moment de la publication de son Container Forecaster.

Pour le consultant britannique, que ce soit l’indice Drewry, le SCFI ou le Freightos Baltic, tous sont faussés car les indicateurs saisissent généralement les prix de réservation au comptant proposés environ une semaine avant le départ prévu d’un navire.

Or certains transporteurs offrent des créneaux de dernière minute sous la pression de certains clients prêts à tout pour obtenir de la place à bord. « Il s’agit d’une guerre d’enchères. »

Dans ces conditions, certains tarifs ont pu en effet atteindre 23 000 ou 24 000 $ en porte-à-porte. Faute de navires, et surtout au prix où le fret maritime était proposé, certains détaillants désespérés ont tenté de trouver une solution auprès de l’aérien, ce qui a eu pour effet de faire grimper l’affrètement des freighters à des niveaux records. Air Charter Service avait révélé un affrètement journalier d’un B777 pour un vol transpacifique à 2 M$. Avant la pandémie, une facture de 750 000 $ aurait déclenché l’incrédulité chez les exploitants. Les courbes de prix entre le fret aérien et maritime ont frôlé la convergence.

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