Mer Noire: Des mécanismes de limitation des exportations

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L’Égypte, un des premiers acheteurs mondiaux de blé, a bouclé fin février sa campagne 2020-2021 d’importation avec un total de près de 5 Mt importées, en baisse de 17 % par rapport à la précédente campagne qui s’était achevée en avril 2020. La France n’a exporté que 240 000 t à destination de l’Égypte, contre 900 000 t l’an dernier. L’Ukraine (705 000 t) et surtout la Roumanie (240 000 t) ont aussi perdu des parts de marché en Égypte tandis que la Russie (3,7 Mt) y augmente ses ventes de 20 % et rafle déjà les premiers achats égyptiens de la prochaine campagne à la faveur d’une nette baisse des prix.

Les pays producteurs de la mer Noire, fournisseurs tout désignés de l’Égypte par leur proximité géographique, mettent cependant en place des mécanismes de limitation de leurs exportations afin de restreindre la hausse des prix des denrées agricoles sur leurs marchés intérieurs. C’est le cas de l’Ukraine, qui a exporté fin mars 14 Mt de blé (– 17 %) et 16 Mt de maïs (– 28 %). Ou encore de la Russie, qui a déjà exporté 31 Mt de blé (+ 18 %) et voit ses ventes accélérées par l’annonce d’une nouvelle formule de taxation de ses exportations pour la prochaine campagne.

Perspectives: céréales

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