Ces mesures représentent le principal pari du président en exercice, Michel Temer, pour relancer l’économie brésilienne et freiner le chômage. D’après le secrétaire exécutif du Programme des partenariats d’investissements (PPI) de la présidence de la République, Moreira Franco, elles apporteront la transparence et la sécurité juridique réclamées par les investisseurs: « Nous avons besoin de créer un climat d’affaires dans lequel tous auront la sécurité juridique nécessaire pour signer leurs contrats qui, particulièrement dans le domaine des infrastructures, sont à long terme. »
Tous les projets concernés
Ces mesures concerneront tous les projets routiers, ferroviaires, aéroportuaires et, bien sûr, portuaires. Sur ce dernier chapitre, plusieurs lignes directrices sont d’ores et déjà avancées. Le gouvernement envisagerait un axe pour relier la ligne de chemin de fer Ferrovia da Bahia (Fiol) au Porto Sul, situé à Ilhéus, dans l’État de Bahia. Il étudie également la possibilité d’une concession intermodale incluant dans le même projet des tronçons de la voie ferrée Ferrovia Norte-Sul et des ports. Concernant les terminaux portuaires de l’État du Pará, dont le lancement des appels d’offres a été suspendu faute d’intérêt de la part du marché, aucune date n’est encore avancée. Le seul appel d’offres qui a des chances d’être lancé cette année serait, selon Maurício Quintella, celui d’un terminal de blé prévu à Rio de Janeiro.
Par ailleurs, Moreira Franco affirme que le gouvernement songe à l’allongement du délai des appels d’offres. Il pourrait être fixé à 180 jours entre la publication de l’appel d’offres et sa réalisation, contre 30 à 45 jours actuellement.