Cette liaison n’est plus aussi attractive qu’auparavant. Selon Dynamar, quatre armements ont décidé de quitter cette ligne, soit définitivement, soit en achetant des espaces auprès d’autres: Evergreen, Hapag Lloyd, Nile Dutch et NYK. PIL a mis un terme à l’un de ses services avec NileDutch et, d’autre part, un service entre PIL et Coscon a remplacé un service assuré au préalable par China Shipping. Pour sa part, NileDutch assure une présence sur cette rotation en prenant des espaces sur les navires de CMA CGM. Ces changements n’ont pas réduit la capacité affichée. Elle a augmenté de 11 % en un an à 1,66 MEVP. L’entrée en service de navires plus grands de CMA CGM et de MSC, qui alignent des navires d’une capacité moyenne de 5 900 EVP contre 4 300 EVP auparavant, participe à cette croissance.
Réduire le nombre de navires déployés
Au global, ce sont 104 navires qui assurent les liaisons entre les deux continents, soit une baisse de 30 navires par rapport au mois de mai 2015. L’arrêt de services et l’accélération de certains navires sur d’autres permettent de réduire le nombre de navires déployés.
Sur cette ligne, le groupe formé par CMA CGM et Mærsk se place en pole position avec une part de marché de 60 %. MSC a adopté une stratégie particulière sur cette liaison en faisant du port de Lomé son hub pour l’Afrique de l’Ouest, quand les autres services préfèrent assurer des rotations avec la desserte des principaux marchés.