Outre ces deux destinations, le service fait escale dans les cinq ports brésiliens de Rio Grande, Navegantes, Santos, Suape et Salvador. La nouvelle ligne vient compléter une route maritime déjà existante, qui dessert les ports d’Itajaí, Paranaguá, Itaguaí, Suape, Pecém, Manaus et Santos.
Le lancement de cette nouvelle ligne se dessine sur fond de crise économique. « 2015 est la première année depuis 2009 durant laquelle le marché du cabotage n’a pas connu une croissance à deux chiffres », souligne Roberto Rodrigues, directeur de Mercosul Line. Selon ce dernier, « le marché a augmenté d’un peu plus de 1 % en 2015, et en 2016 je dirais que nous serions heureux si nous répétions la performance de 2015, malgré l’aggravation de la crise ».
L’entreprise, qui travaille avec une vision à moyen et long terme, estime cependant que la crise peut représenter une réelle opportunité. « Aujourd’hui, la confiance dans le cabotage est bien supérieure à ce qu’elle a pu être il y a cinq ou dix ans. Nous avons reçu beaucoup de demandes de renseignements. Dans une période de crise, tout le monde a besoin de trouver un moyen de diminuer les coûts, et les gens se montrent ouverts à de nouvelles choses. » Un bon timing pour voler quelques parts de marché aux acteurs du fret routier, onéreux et pourtant prépondérant au Brésil?
En plus de ce nouveau service, Mercosul Line vient d’investir 200 millions de réals (soit 50,8 M€) dans l’acquisition d’un nouveau navire, ce qui porte sa flotte à quatre unités.