L’organisme explique ce choix par le fait qu’un problème informatique a empêché de répondre à une quarantaine de demandes d’information. Les médias locaux, de leur côté, pointent plutôt du doigt le manque d’intérêt de la part des investisseurs privés. Les zones concernées se répartissent entre deux concessions prévues à Santarém, trois à Outeiro et une à Vila do Conde. Cinq terminaux seront destinés au transport de vracs agricoles, et un, situé à Santarém, au transport de vrac minéralier. Ils devraient permettre d’améliorer l’écoulement des produits agricoles régionaux, avec un potentiel de réduction des coûts estimé à 30 %. L’entreprise qui remportera l’appel d’offres pour une durée renouvelable de 25 ans sera celle qui proposera l’offre financière la plus alléchante.
Projets « greenfield » créés ex nihilo
Ces projets « greenfield » seront créés ex nihilo, pour un montant global estimé à 1,46 milliard de réals (360 M€). À Santarém, le terminal céréalier nécessitera un investissement de 288,7 millions de réals (71 M€), et 91,8 millions de réals (22,6 M€) seront attribués au terminal consacré aux engrais. Par ailleurs, 221,7 millions de réals (54,5 M€) seront destinés à chacun des terminaux d’Outeiro, et 419 millions de réals (103 M€) à celui de Vila do Conde. Pour mémoire, ce dernier appel d’offres aurait déjà dû être lancé en décembre.
Les appels d’offres du Pará représentent la seconde étape du premier bloc de concessions prévu par le gouvernement fédéral. Au total, 93 zones sont concernées. Mais seules trois, situées à Santos, ont pour le moment fait l’objet d’appels d’offres effectifs, fin 2015.