Week-end sous haute surveillance pour le vraquier Thisseas, long de 225 m et large de 32,30 m, battant pavillon libérien. C’est escorté d’une vedette de la gendarmerie maritime que le navire est entré en rade de Brest le 29 février. Il est allé mouiller une ancre à l’abri de la presqu’île de Crozon, aucun quai du port de Brest n’étant disponible pour l’accueillir en raison de son tirant d’eau de 14,20 m. Le Thisseas faisait route du port russe de Saint-Petersbourg, qu’il a quitté le 14 février, pour celui de Yantaï, en Chine, avec une cargaison de 66 854 t d’engrais. Il a été surpris le 16 février par un avion de la marine nationale alors que, dans son sillage, une traînée de 50 m de large et longue de 23 milles révélait une pollution par hydrocarbures. Il se trouvait à ce moment à 185 milles (330 km) dans le sud-ouest de la pointe de Penmarc’h (Finistère). À 17 heures, le 16 février, l’ordre de se dérouter sur Brest lui a été donné par la préfecture maritime. Les auditions ont été effectuées par les gendarmes maritimes. L’appareillage du navire est conditionné au règlement d’une caution de 500 000 €.
Politique & réglementation
Cargo pollueur: 500 000 € de caution exigés
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