Les quatre premiers appels d’offres ont été publiés le 26 octobre. Trois sont prévus au sein du port de Santos: destinés au transport de cellulose et de céréales, ils devraient représenter un investissement de 641 millions de réals (soit 156 M€). Le quatrième appel d’offres porte sur un autre terminal céréalier, projeté quant à lui à Vila de Conde, dans l’État du Pará, pour un montant estimé à 501 millions de réals (122 M€). Les exploitants qui remporteront ces appels d’offres se verront confier ces concessions pour une durée de 25 ans. Quatre autres appels d’offres devraient être lancés d’ici à la fin de l’année, selon le nouveau ministre délégué au secrétariat aux ports, Helder Barbalho. Ils concerneront uniquement des terminaux céréaliers dans l’État du Pará (trois à Outeiros et un à Santarém).
Le nouveau ministre garde le cap, en conservant le calendrier annoncé par son prédécesseur, Edson Araújo. Le second bloc de concessions portuaires (soit 21 autres appels d’offres) devrait être lancé au cours du premier semestre 2016, pour un investissement estimé à 7,2 milliards de réals (1,7 Md€). Ces 21 terminaux (céréales, conteneurs, vracs liquides, cellulose ou marchandises générales) seront répartis entre les ports de Suape (État du Pernambouc), Aratu (État de Bahia), Rio de Janeiro, São Sebastião et Santos (État de Sao Paulo), Paranaguá (État du Paraná), São Francisco do Sul (État de Santa Catarina), Manaus (État d’Amazonas), Santana (État de l’Amapá) et Itaqui (État du Maranhão).
Pour rappel, la nouvelle Loi des ports a introduit des modifications d’importance dans le système portuaire brésilien. Cette législation a pour objectif de favoriser les investissements dans les terminaux privés, en supprimant notamment une obligation: celle, pour l’exploitant du terminal, de transporter des marchandises propres. Au total, le Brésil devrait ainsi consacrer 11,9 milliards de réals (2,9 Md€) pour 50 nouvelles concessions, 14,7 milliards de réals (3,5 Md€) pour 63 nouvelles autorisations de terminaux d’usage privatif (TUP) et 10,8 milliards de réals (2,6 Md€) pour le renouvellement anticipé de 24 concessions.