Une contribution de l’industrie gazière

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En introduction, ce document précise: « La conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21) représente une étape décisive dans la négociation du futur accord international sur le climat qui entrera en vigueur en 2020. L’objectif visé est ambitieux: contenir le réchauffement de la planète en deçà du seuil critique de 2 oC d’ici à 2100. Consciente de l’enjeu climatique et du rôle indispensable des acteurs économiques, l’industrie gazière s’est engagée dans une série de mesures contribuant au respect de cet objectif planétaire, et à faciliter le développement durable par l’accès à une énergie moins carbonée et plus respectueuse de l’environnement. » Cette contribution de l’AFG fait écho au message délivré par Christian Masset, secrétaire général du Quai d’Orsay, au nom du ministre des Affaires étrangères et président de COP 21, Laurent Fabius. Il « permet de faire la démonstration que le gaz est une partie de la solution pour relever le défi énergie-climat ». Les actions présentées se focalisent sur le rôle du gaz en matière de réduction des émissions de CO2, de gaz à effet de serre (GES) et polluants atmosphériques comme les particules, les oxydes d’azote (NOx), les dioxydes de soufre (SOx), les suies, etc. Deux actions listées par l’AFG concernent les secteurs portuaires et maritimes. La première est intitulée « Réduire les émissions liées aux terminaux méthaniers ». L’AFG explique que sur ces sites, le stockage du GNL en cuve génère des évaporations que l’opérateur du terminal réincorpore dans les flux de GNL regazéifié et injecté sur le réseau de transport. En fonctionnement normal, le terminal ne provoque pas d’émissions dans l’atmosphère. En période de raréfaction des déchargements de GNL, faute de pouvoir injecter ces évaporations dans le réseau (débit regazéifié trop faible), l’opérateur du terminal est obligé de brûler à la torche des volumes de gaz.

Deux volets

Le projet mis en œuvre dans le cadre de cette action comprend deux volets et permet de réduire significativement les émissions du terminal: la réduction du débit minimal du terminal – grâce à l’optimisation du système de réincorporation – permettant de prolonger le maintien en fonctionnement du terminal, et la compression des évaporations afin de les injecter sur le réseau pendant les périodes d’arrêt du terminal. La deuxième action est intitulée « Développer le gaz comme carburant alternatif ». L’AFG rappelle que dans un contexte de pression environnementale forte, le gaz, sous ses diverses formes (gaz naturel, GNC, GNL ou GPL), est une alternative crédible aux carburants traditionnels grâce à ses qualités intrinsèques. Selon les carburants auxquels il se substitue, le gain peut aller jusqu’à 25 % pour le CO2, 60 % à 90 % pour les NOx et presque 100 % concernant les SOx et les particules. Cette action s’inscrit également dans le cadre du déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs, préconisé par l’Union européenne par la directive 2014/94 du 22 octobre 2014, à l’horizon 2025 dans les ports maritimes et 2030 dans les ports intérieurs. Selon l’AFG, pour promouvoir la filière GNL comme carburant marin pour le transport maritime et fluvial, il faut favoriser l’installation de stations ou de solutions d’approvisionnement en GNL dans les ports et les terminaux méthaniers. Le potentiel est de 2 % des soutes mondiales à l’horizon 2025, 8 % à l’horizon 2035, estime l’AFG.

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