« Déjà en 2011, nous avions réclamé une intervention délicate mais stratégique pour éviter des répercussions négatives sur les fournitures énergétiques », a déclaré Michele Marsiglia. Pour le président de FederPetroli Italia, le manque de clairvoyance du gouvernement italien pourrait entraîner aujourd’hui un blocus total des fournitures. Un scénario catastrophique, l’Italie étant le premier client de la Libye en ce qui concerne les importations de pétrole et de gaz. Selon l’union pétrolière italienne, la péninsule a importé en moyenne, l’an dernier, 3,3 Mt de pétrole et 6,4 Mdm3 de gaz naturel. « Le califat est le dernier arrivé en Libye mais durant les dernières années, l’Italie a été incapable de mettre en place une stratégie géopolitique et d’instaurer un dialogue constructif avec la Libye. Aujourd’hui, nous risquons le blocus des fournitures, ce qui serait catastrophique pour l’Italie », a déclaré Michele Marsiglia. Faut-il voir dans ces propos une invitation au dialogue avec le Califat au nom de la raison énergétique?
Politique & réglementation
La fédération des pétroliers italiens tire la sonnette d’alarme
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