La loi portuaire brésilienne vivement critiquée

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Le livre Infrastructures, transports et mobilité territoriale, édité par la fondation Perseu Abramo, critique ouvertement les effets de la loi portuaire approuvée par Dilma Rousseff en 2013, censée doper le secteur. Selon cet ouvrage, le port de Santos sera totalement « déshydraté » d’ici dix ans en raison de la concurrence inégale avec les terminaux d’usage privatif (TUP). D’un côté, explique l’ouvrage, les ports publics continueront d’être soumis à une « série de restrictions et de charges provenant des procédures d’appel d’offres », tout comme aux règles de l’Agence nationale des transports par voie d’eau (Antaq). De l’autre, les terminaux privés auront beaucoup moins d’obligations. « Avec un tel scénario, il y a un risque que les futurs terminaux privés soient dans les mains des propriétaires des navires et des grands opérateurs internationaux, qui ont un souffle suffisant pour faire du dumping sur le long terme, jusqu’à la précarisation totale des ports publics », peut-on y lire. Un point de vue totalement désavoué par le Secrétariat spécial aux ports selon lequel la nouvelle marque régulatrice doit créer un « choc concurrentiel ». Pour le Secrétariat, seul le retard pris dans le programme de concessions portuaires a pu fausser temporairement cette concurrence.

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