La réforme portuaire brésilienne, lancée par la présidente Dilma Rousseff,peine à avancer, notamment sur le chapitre des concessions. Le Secrétairespécial aux Ports, César Borges, a d’ailleurs affirmé que le gouvernementfédéral serait amené à revoir le modèle de concessions des ports, si la Courdes Comptes brésilienne ne donnait pas son feu vert pour les appelsd’offres d’ici la fin de l’année.
L’intention initiale du gouvernement était de lancer le premier blocde concessions avant décembre 2013. Or, la Cour des Comptes n’a pasapprouvé le modèle d’appel d’offres proposé et a retardé sa mise enœuvre en réclamant des vérifications supplémentaires.
Pour rappel, les ports et terminaux ont été répartis en quatre blocs. Lepremier bloc englobe 29 aires et terminaux, dont — entreautres — les ports de Santos et du Pará. L’ensemble des blocs,concernant des renouvellements ou des créations de concessions, représentent uninvestissement estimé à 17,2 milliards de réaux (soit 5,4 M€) et fontpartie du Programme d’Investissements en Logistique (PIL), annoncé par legouvernement en 2012 afin de déverrouiller l’économie brésilienne.
Ce mois-ci, les entreprises du secteur portuaire concernées ont annoncéqu’elles allaient repenser leurs investissements, en raison des retardsrencontrés.