Le président de la FMC, Mario Cordero, a présenté à la délégation japonaise les principales caractéristiques du Shipping Act de 1984. À ce jour, 101 accords armatoriaux déposés à la FMC concernent au moins un armateur japonais, et environ 50 incluent des services faisant escale au Japon, 4e fournisseur des États-Unis. En 2013, les échanges maritimes entre les deux pays ont porté sur 1,5 MEVP. La valeur des biens échangés a été de 203,8 Md$ dont 78,4 Md$ ont été transportés en ligne régulière.
Mario Cordero a une nouvelle fois rappelé la volonté des États-Unis de faire en sorte que tous les acteurs soient placés sur le même pied d’égalité afin de favoriser le développement d’un système de transport maritime « fiable, efficient et équitable ».
Le président a exprimé le vœu d’organiser un sommet mondial sur la régulation des accords entre armateurs. Le communiqué de la FMC rappelle qu’une pareille concertation a eu lieu avec la Commission européenne et la Chine au printemps, sans préciser qu’il s’agissait d’examiner les conséquences prévisibles du P3. Résultat: la FMC accepte sous conditions, la Commission européenne ne se prononce pas et la Chine refuse. Et probablement, l’agacement est monté d’un cran en Corée du Sud ou Japon face à ce « Yalta » organisé par les États-Unis.
Le Japon a accueilli favorablement, écrit la FMC, l’idée de participer à ce sommet sur les lois antitrust.