«Le développement des autoroutes de la mer permettrait de réduire les émissions de CO2 de quelque 400 t par an, et aux entreprises de transport d’optimiser leur efficacité opérative de 21 % en récupérant l’équivalent de 80 journées de travail par an », expliquent les deux fédérations. En clair, le déplacement des poids lourds sur navire permettrait d’éviter les queues sur les autoroutes, donc de gagner du temps. « Nous pourrions déplacer plus de 12 000 t de marchandises, éliminer quelque 700 000 poids lourds ainsi que 8 000 km de queues sur les autoroutes, et enfin économiser 2 MdKWH d’énergie actuellement consommée chaque an », ont détaillé les auteurs du projet.
Le plan peaufiné par Confcommercio et Federlinea prévoit la mise en place de nouvelles lignes ou le développement des lignes déjà ouvertes, et des plans de reconversion de la motorisation des navires pour éviter d’augmenter la pollution. Cela veut dire des carburants moins lourds comme le GNL.
La mise en place d’un tel projet passe par l’implication de tous les différents acteurs du secteur, c’est-à-dire les institutions, les transporteurs et les compagnies maritimes. Sans oublier les syndicats qui risquent de sourciller et d’évoquer des retombées négatives sur l’emploi.