En décembre 2013, le Secrétariat spécial aux ports a donné son accord pour quatre nouvelles structures. Estaleiro Brasa est ainsi autorisé à investir 60 millions de réals (l’équivalent de 18 M€) pour un terminal d’une capacité de 7 000 t par an à Niterói (État de Rio de Janeiro). Fundação Municipal Turismo se positionne à Porto Belo (État de Santa Catarina) avec un projet de 1,75 million de réals, axé sur le transport de passagers. Guarujá (État de Sao Paulo) accueillera un terminal signé Saipem do Brasil: l’investissement de 17 millions de réals (5 M€) offrira une capacité de 112 000 t annuelles de marchandises générales. Quant à Flexibrás-TUP Technip, il s’implantera à São João da Barra (État de Rio de Janeiro). Le terminal vise un trafic de 44 000 t par an, soit un investissement de 142,450 millions de réals.
Le 6 janvier, le Secrétariat spécial aux ports a autorisé deux autres projets: Porto Sul et Bamin (Bahia Mineração S.A) à Ilhéus.
Ce mois-ci, deux autres autorisations ont été accordées. Estaleiro Jurong pourra s’installer à Aracruz (Espirito Santo): son terminal de 10 000 t par an de marchandises générales nécessitera un investissement estimé à 500 millions de réals (151 M€). À Porto Velho (État de Rondônia), 100 millions de réals (30 M€) seront injectés par Amaggi Exportação e Importação, pour la construction d’un terminal pouvant traiter 5 Mt de vracs solides annuels.
Pour mémoire, la grande réforme du secteur portuaire brésilien, annoncée fin 2012, a pour but de donner un coup de fouet aux nouveaux investissements du secteur. Parmi les mesures phares, la loi portuaire implique un nouveau système de concessions (dont le déploiement a déjà pris du retard). Elle autorise également les nouveaux terminaux privés, même dépourvus d’une majorité de marchandises propres. Ce type de terminal a été interdit par décret en 2008: seules étaient permises les installations qui pouvaient justifier de marchandises propres prépondérantes, et dont l’existence ne dépendait pas des marchandises d’entreprises tierces.