Les pays africains doivent réduire les coûts élevés du commerce sur le continent afin d’augmenter leur part du marché mondial, a recommandé le 18 septembre la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).
Selon le directeur de la division de l’intégration régionale et du commerce de la CEA, les coûts administratifs et transactionnels « disproportionnellement élevés » des pays africains rendent leurs entreprises peu compétitives face leurs homologues d’autres continents.
« En 2012, les exportateurs africains prenaient en moyenne une semaine de plus pour exporter un conteneur standard et payaient 404 $ de plus. Quant aux importations, elles exigent en moyenne une semaine de plus et coûtent jusqu’à 668 $ de plus », a-t-il expliqué.
« Plus que jamais, la réduction de ces coûts et de ces délais représente une priorité, susceptible d’accroître considérablement la part du commerce mondial des pays africains, contribuant ainsi la reprise solide et durable de l’économie mondiale. »
Ce plaidoyer a été lancé au cours de la 3e conférence internationale sur le guichet unique, qui se déroulait à la mi-septembre à Antananarivo, la capitale malgache. Cette manifestation était l’occasion de réfléchir aux moyens de répondre aux défis auxquels les pays africains font face au XXIe siècle.
Présent également à cette conférence, le représentant de la conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Guillermo Valles, a déclaré que celle-ci conseillerait les organismes de réglementation et les gouvernements pour créer des opportunités dans le secteur des services.