La bureaucratie persiste

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Selon une récente étude menée par l’Institut de logistique et supply chain (Ilos), la bureaucratie continue d’être l’un des principaux problèmes rencontrés par les professionnels dans le secteur portuaire brésilien. Le commandant d’un navire sous pavillon étranger qui arrive au Brésil doit fournir jusqu’à 190 informations (différentes ou non) aux autorités brésiliennes. La situation est la même du côté des exportations: selon la Banque mondiale, six jours seraient consacrés à la paperasse bureaucratique pour l’exportation de conteneurs. Singapour, qui occupe sur ce chapitre le premier rang mondial en termes d’efficacité, n’a besoin que d’un jour pour remplir ces obligations. Quant aux États-Unis, ils n’y consacrent que deux jours. Cette bureaucratie excessive constitue l’une des raisons du coût élevé à l’export. Le programme Porto Sem Papel, initié dès 2010, n’aurait pas apporté les résultats escomptés. Implanté dans 34 ports, il aurait finalement généré encore plus de bureaucratie. Grâce à ce programme, les différents organes du gouvernement peuvent accéder aux informations concernant les navires, les marchandises et les équipages. Mais l’administration fiscale ne recourt pas à ce système. « Les entreprises sont obligées d’insérer les informations dans le système électronique et de les préciser sur papier. C’est encore pire », juge Luis Resano, président du Syndarma (Syndicat national des entreprises de navigation maritime) et ex-DSI du Secrétariat aux ports. Ni le gouvernement ni les autorités fiscales n’ont souhaité s’exprimer sur le sujet.

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