Le Japon planifie de lancer neuf satellites d’observation maritime. Objectifs: lutter contre les actes de piraterie et détecter l’intrusion de navires étrangers dans ses eaux. Ce projet, rapporté le 7 juillet par le quotidien financier Nikkei, intervient au moment où la tension entre Tokyo et Pékin reste vive autour des îles disputées entre les deux pays en mer de Chine orientale. Les satellites recueilleront également des données pour la prévention des catastrophes naturelles comme les tsunamis. Le gouvernement n’a pas pour l’instant pas confirmé ces informations qui coïncident avec une nouvelle entrée de bâtiments chinois dans les eaux des îles Senkaku, revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu, en mer de Chine orientale. Selon les garde-côtes japonais, trois navires de surveillance chinois ont pénétré le 7 juillet dans la zone des 12 milles entourant cet archipel inhabité. La querelle territoriale au sujet des Senkaku/Diaoyu remonte à quatre décennies, mais la Chine envoie plus régulièrement des navires dans les environs depuis que l’État nippon a nationalisé en septembre trois des cinq îles de l’archipel Senkaku en les achetant à leur propriétaire privé japonais.
Politique & réglementation
Le Japon veut lancer des satellites d’observation maritime
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