Sept lettres d’intention pour la reprise de Kem One

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Le tribunal de commerce de Lyon a décidé de prolonger jusqu’au 5 juillet la date du dépôt des offres de reprise du groupe chimique Kem One placé en redressement judiciaire le 27 mars dernier. Ce délai supplémentaire pourrait attirer de nouveaux repreneurs et permettra à ceux qui ont déjà marqué leur intérêt de préciser leur offre. Aujourd’hui, sept lettres d’intention ont été déposées chez l’administrateur en charge du dossier, Me Bruno Sapin.

Parmi les candidats potentiels, la CGT propose un plan de sauvetage autour d’un consortium public-privé. Les autres intentions de reprise émanent d’un groupe industriel européen, de trois fonds d’investissements (américain, britannique et italien), de deux particuliers dont l’un se positionne pour une reprise partielle de l’ex-pôle vinylique Arkema cédé au financier américain Gary Klesch en juillet 2012. À ce stade, il ne s’agit pas d’offres fermes, souligne le syndicat qui doit affiner, dans les jours à venir, sa solution qui comporte l’entrée au capital du FSI à hauteur de 35 %.

Quelque 1 800 emplois entre la région lyonnaise et la région PACA sont concernés par cette activité qui impacte le site pétrochimique de Lavéra. La reprise se présente d’ores et déjà comme une course contre la montre: la trésorerie de Kem One courant jusqu’à septembre prochain.

Jean-Pierre Vigerie, nouveau président des transitaires marseillais

Jean-Pierre Vigerie a été élu président du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos (STM), qui compte dans ses rangs 85 entreprises représentant quelque 2 600 salariés. Directeur d’exploitation de Tier Port Services (TPS), une filiale du groupe Worms, il succède à Richard Arditti, gérant d’Eurofret.

« Marseille connaît globalement une évolution positive avec les efforts des acconiers, mais on ne peut pas encore parler de revirement spectaculaire de tendance », analyse-t-il en annonçant que des clients ont repris le chemin du port, « certains d’entre eux passaient par Anvers. »

Une ligne ro-ro sur le Maroc (fruits et primeurs) visant à concurrencer le passage sur la route espagnole, la mise en place d’une navette ferrée sur la Suisse sont des projets de développement attendus. « Qui doit investir? Qui garantira le niveau du trafic? Lancer une nouvelle ligne coûte cher », questionne Jean-Pierre Vigerie pour expliquer l’expectative des professionnels marseillais.

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