C’est officiel: Venise est devenue « zone verte ». Selon l’accord Blu Flag II, signé entre les compagnies croisiéristes, les navires devront utiliser un carburant « vert » à teneur en soufre inférieure à 0,1 % dès leur entrée dans la bouche du port du Lido. Une décision importante qui va par ailleurs au-delà des indications de l’Union européenne qui a fixé à 3,5 % la teneur en soufre pour les navires qui entrent dans les ports. Selon les termes de cet accord qui implique l’association internationale Clia Europe, la capitainerie du port vénitien prélèvera ponctuellement des échantillons de carburant. Ils seront analysés selon un protocole spécifique mis au point par les autorités portuaires, l’agence des douanes et la capitainerie. « En signant cet accord, les compagnies veulent démontrer que leur secteur souhaite créer un axe entre la ville, les opérateurs et l’environnement pour sauvegarder non seulement la santé des habitants, mais surtout l’écosystème de la lagune et le patrimoine historique », a déclaré Sandro Trevisanato président du terminal vénitien des passagers. La cité lacustre s’apprête par ailleurs à franchir une nouvelle étape avec la mise en œuvre d’un projet réglementant le passage des navires de croisière dans le bassin de San Marco. Une opération qui passe par l’excavation du canal Contorta S. Angelo pour ouvrir une nouvelle route aux navires de croisière et leur éviter de devoir emprunter la voie utilisée par les navires de la marine marchande, ce qui créerait des embouteillages.
Politique & réglementation
Venise, zone verte
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