Difficile application du décret « antirévérence » après le naufrage du Costa-Concordia

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Plus jamais. C’était la promesse faite par les ministères de l’Environnement et des Infrastructures et Transport au lendemain du naufrage du Costa-Concordia qui s’est échoué sur un rocher à quelques mètres de l’île du Giglio en janvier 2012. Pour éviter d’autres catastrophes, ces ministères ont rédigé, en mars 2012, un décret interdisant les fameuses « révérences », à savoir, le rituel observé par les commandants de navires qui s’approchent trop près des côtes pour saluer les habitants.

Le dispositif adopté en mars 2012 par le gouvernement de technocrates de Mario Monti interdit aux navires de plus de 500 t de s’approcher désormais à deux milles des confins des zones et des parcs marins protégés. Reste que, selon les autorités italiennes, ce texte introduisant des peines sévères en cas de violation, est insuffisant. Du coup, certaines régions comme la Ligurie et la Toscane ont prévu l’installation de systèmes satellitaires et de radars. Pour financer ces appareils, les régions ont réclamé l’aide de l’Union européenne. Mais l’adoption de ce dispositif se fait au compte-gouttes. Par exemple, le port d’Agropoli (sud), pourtant situé à moins d’un mille de la zone marine protégée Sainte Marie de Castellabate, n’a introduit ce décret qu’en début de semaine. Reste aussi que suite aux nombreuses dérogations obtenues par certains sites portuaires comme le Canal Saint Marc à Venise (officiellement pour des raisons logistiques mais il vaudrait mieux dire commerciales), ce décret risque de devenir lettre morte.

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