Le coup de chaud a plus eu une portée symbolique d’avertissement qu’une réelle conséquence sur le trafic. L’opération, organisée par la CGT, a eu pour but de manifester une double inquiétude des 400 dockers des bassins marseillais: la prééminence accordée à la croisière sur la marchandise, et le glissement progressif des activités portuaires de plus en plus concentrées dans le nord des bassins, une évolution effectuée « sans concertation avec la manutention ». La manifestation a été suffisamment prise au sérieux par les responsables portuaires pour accepter une rencontre avec les représentants syndicaux, le 10 mai, au siège du GPMM. Aux négociations ouvertes n’a pas manqué de participer Jacques Truau, vice-président du conseil de surveillance du GPMM, et surtout président du Club de la croisière. Mais plus que l’organisation du partage des activités sur un même territoire ou l’accent mis sur les croisières, les dockers ont demandé à être rassurés sur l’évolution des trafics suite au nouveau fléchissement constaté au premier trimestre.
Politique & réglementation
Les dockers marseillais appuient sur la croisière
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