La réunion annuelle du Conseil gabonais des chargeurs a été présidée par Liliane N’Gari, directrice générale de cet organisme, assistée de Jean-Louis Igouwe, directeur général adjoint et Damas Kakoudja, délégué du CGC Europe et Amériques. Elle était honorée de la présence de Jonas Lola Mvou, secrétaire général du ministère des Transports de la République gabonaise. Ce dernier a suivi les travaux de cette rencontre avec beaucoup d’attention. Les mandataires présents à cette réunion étaient principalement européens, mais ont aussi été présents les délégués du Togo, du Canada et de Dubaï. Pour Rouen, c’est Pierre-Marie Hébert, directeur de l’UPR, mandataire du CGC à Rouen qui a participé aux travaux.
Assurer un suivi du trafic maritime
« Nous avons choisi Rouen pour tenir cette réunion en raison de sa position de premier plan pour le trafic avec le Gabon. Cette réunion devait se faire à Rouen », souligne Liliane N’Gari. Elle rappelle que le CGC, structure para-publique, a vu le jour en 1971 et a fait l’objet de réorganisations, la plus récente cette année. Son rôle est d’assurer un suivi du trafic maritime avec le Gabon, d’assister les chargeurs et de réaliser des statistiques. Ces fonctions permettent de sécuriser toutes les cargaisons. La réunion rouennaise avait pour objectif de dresser un bilan de l’année passée et d’échanger sur ce qui peut être fait pour améliorer ce service.
Les délégués présents ont échangé sur des sujets comme l’amélioration de l’assistance que le CGC apporte aux chargeurs. Pierre-Marie Hébert souligne pour sa part l’importance d’une « desserte en direct des ports gabonais ». Le CGC travaille avant tout à « plus de qualité de service ». Il est en outre essentiel pour le pays de maîtriser les coûts et d’endiguer le renchérissement des produits sur place.
Un secteur majeur pour l’économie du Gabon
Jonas Lola Mvou rappelle pour sa part que « plus de 90 % des marchandises avec le Gabon sont acheminés par voie maritime. C’est un secteur majeur pour l’économie du pays ». Le secrétaire général du ministère des Transports précise que, sous la conduite d’Ali Bongo, président de la République gabonaise, les missions du CGC ont été élargies: le Conseil a en charge tous les modes de transports et joue le rôle d’organe régulateur. Le développement de plates-formes logistiques entre également dans son champ d’action. Dans ce sens, les responsables gabonais ont visité la plate-forme Rouen Vallée de Seine Logistique, où ils ont été accueillis par Philippe Dehays, président de l’Union portuaire. La délégation gabonaise a également été reçue par le maire de Rouen et par le GPMR.
La tenue d’une telle réunion à Rouen confirme, s’il en était besoin, l’importance de la relation qui s’est créée au fil des années entre le port normand et l’Afrique de l’Ouest.