Le minerai de fer et les combustibles représentent 92,9 % du trafic de marchandises au sein des terminaux privés. Celui de Vale, à Tubarão (État de l’Espírito Santo), s’affirme comme le leader sur ce segment. En 2011, il représente à lui seul 12,43 % du total.
Investissements dans les terminaux
Parmi les terminaux spécialisés dans les vracs liquides, le terminal Almirante Barroso (Petrobras) a enregistré le trafic le plus important, soit 5,61 % du total. Il prévoit d’ailleurs d’accroître sa capacité d’accostage en injectant 97 M€.
Sur le chapitre des vracs solides, Vale Fertilizantes entend devenir le principal opérateur de logistique intégrée à l’export sur le port de Santos, et ce, grâce à de lourds investissements (1,3 Md€) dans les réseaux ferrés Ferrovia Centro Altântica et Ferrovia Centro Altântica. Une fois ces chantiers achevés (vers 2015), le terminal ne se contentera plus d’importer des fertilisants. Il se destinera aussi au sucre et au soja avec une capacité de stockage supérieure à 518 000 t. Un volume qui correspond à 37 % de l’offre actuelle proposée par les huit terminaux qui écoulent ces deux produits par le port de Santos.
N’oublions pas le Superporto do Açu, complexe portuaire privé d’usage mixte initié par LLX, et dans lequel plus de 2 Md€ ont déjà été investis.
De nouveaux équipements
Outre les nouveaux terminaux et les extensions, l’initiative privée investit largement dans des équipements mieux adaptés à la taille croissante des embarcations. Ainsi, après avoir renouvelé ses équipements, Libra a l’intention d’injecter 213 M€ à Santos afin d’accroître sa productivité. Pour cela, l’entreprise compte réunir ses trois terminaux en un seul bassin d’accostage de plus de 1 700 m, et revoir aussi le tracé de la voie ferrée. Selon le président Wagner Biasoli, la capacité devrait ainsi passer de 850 000 EVP à 1,7 MEVP. Embraport de son côté a programmé près de 900 M€ d’investissement. 350 m de quai ont déjà été construits et 50 ha, destinés au stockage des marchandises, devraient être opérationnels dès 2013.
Une fois les travaux achevés, le terminal bénéficiera d’un quai de 1 100 m et d’une zone de 324 ha pour un trafic annuel de 1,2 MEVP et 2 millions de litres de vracs liquides. Quant à BTP, il prévoit près de 700 M€ pour parvenir à un trafic de 1,2 MEVP et 1,6 Mt de vracs liquides par an. D’après le président de l’entreprise, Henry James Robinson, environ 55 % du projet est réalisé et tous les équipements ont été commandés. Au premier trimestre 2013, la partie conteneurs devrait être opérationnelle.