« Nos eaux sont parmi les plus fréquentées du monde. Les solutions technologiques pour les sécuriser devraient donc logiquement pouvoir s’appliquer à celles du monde entier, estime David Lim de la direction de la coopération internationale au MHA, en charge du projet. Concrètement, un appel d’offres sera lancé fin 2012 ou début 2013 pour inviter l’industrie à nous faire des propositions de recherche. Les entreprises sélectionnées seront regroupées dans un consortium piloté par l’une d’entre elles qui jouera le rôle d’intégrateur. Notre priorité va à la mise au point de systèmes intégrés de surveillance côtière et maritime. » David Lim assure que le consortium se verra offrir des conditions d’exercice optimales, notamment en termes d’infrastructures et de fiscalité. « Notre but n’est pas d’engranger des royalties, mais que Singapour devienne un pôle d’excellence reconnu, capable d’exporter son savoir-faire. Les brevets, marques et autres droits de propriété intellectuelle générés par l’initiative resteront ainsi l’entière propriété du consortium. » L’appel d’offres sera ouvert aux entreprises du monde entier, à condition qu’elles disposent déjà d’une structure à Singapour (filiale, bureau de représentation…) Citons, parmi les sociétés françaises et potentiellement intéressées: Gemalto, HGH Infrared Systems ou encore Cassidian. Les récents French Singapore Innovation Days (FSID) organisés par Ubifrance fin octobre 2012 ont aussi sensibilisé les acteurs de l’Hexagone aux besoins locaux en sécurité maritime.
Politique & réglementation
Singapour veut se doter d’une plate-forme de R&D en matière de sécurité maritime
Article réservé aux abonnés