Rénover l’infrastructure pour développer le commerce intra-africain

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Lors d’une conférence de presse organisée pendant l’assemblée générale du FMI et de la Banque mondiale à Tokyo le 13 octobre, les ministres des Finances africains ont souligné le poids de la crise économique sur les résultats des réformes entreprises sur le continent. Pour les représentants des gouvernements africains, la croissance passera par un développement du commerce intracontinental. « Le plus gros obstacle au commerce entre les pays africains, ce sont les infrastructures. Dans ce domaine nous avons un problème », a souligné Jon Rwangmbwa, ministre des Finances du Rwanda. Dans ce contexte, les pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est cherchent ensemble à attirer des investisseurs. L’infrastructure ne résoudra pas tous les problèmes. La mise en place sur le continent de zones de libre-échange et d’union douanière, comme l’a fait la SADC en Afrique australe, offre des conditions pour le développement local du commerce. L’attrait des investisseurs étrangers passe aussi, selon les ministres africains, par la stabilité politique des pays. « Il faut tout mettre en œuvre pour résoudre rapidement et pacifiquement les tensions locales », ont souligné les représentants des gouvernements africains. La volonté de l’Afrique de se développer reste néanmoins liée à l’économie mondiale. « Ces problèmes de l’économie mondiale nous empêchent de profiter des avantages que nous devrions avoir après avoir mis en place un environnement propice à l’investissement étranger », a déclaré le ministre rwandais des Finances.

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