Le 4 octobre, Maritime New Zealand (MNZ), la structure d’État chargée d’organiser la lutte contre les conséquences des accidents maritimes, a annoncé que sera menée une étude indépendante sur la façon dont elle a géré les suites de l’échouement du MSC-Rena, il y juste un an. La rédaction de ce retour d’expérience est confiée à l’ancien secrétaire d’État néo-zélandais aux Affaires étrangères et au Commerce. Les termes de référence de cette analyse sont disponibles sur le site Internet de MNZ.
Il s’agit d’analyser les décisions prises et de déterminer les facteurs favorables ou défavorables à l’efficacité de l’action de MNZ. L’ensemble de la chaîne de commandant à l’échelon local et national sera étudiée. En revanche, n’entrent pas dans la périmètre de l’analyse, les circonstances de l’échouement qui sont du domaine du BEA mer néo-zélandais.
« Si nous pouvons identifier des façons de faire plus efficaces, en modifiant telle ou telle procédure, cela sera utile à l’ensemble du secteur des transports », a estimé le directeur général du ministère des Transports. Ce retour d’expérience est attendu pour la fin du premier trimestre 2013 et sera rendu public.
En France, seconde puissance maritime mondiale de par l’étendue de ses ZEE ultra-marines, les préfectures maritimes ne diffusent pas systématiquement leurs « retex » à la suite des exercices « anti-pol » ou d’assistance à navires à passagers.