En début d’année, le gouvernement brésilien a annoncé qu’il allait lancer des appels pour renouveler les concessions qui ont été conclues avant 1993, date à laquelle a été publiée la loi générale des ports. 98 terminaux de ports publics sont concernés. Mais cette annonce gouvernementale s’est finalement heurtée à une levée de boucliers. Les sociétés qui bénéficient actuellement de la concession de ces terminaux ont rétorqué avoir le droit de maintenir ces contrats et ont menacé d’entraver le bon approvisionnement de certaines régions du pays. Parmi ces sociétés sans contrat régulier figurent notamment des géants comme Petrobras, Braskem, Ipiranga, Bunge, Coamo et quasiment toutes les entreprises du secteur du gaz. Dans certains États, ces terminaux assurent toute la distribution de carburants. Les différentes sociétés ont proposé au gouvernement de prolonger de dix ans leurs contrats actuels avant de lancer des appels, afin de mener à bien les investissements prévus. Le gouvernement devrait donc analyser au cas par cas la situation de ces 98 terminaux.
Politique & réglementation
Le gouvernement revoit des concessions portuaires
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