Deux fuites de pétrole en quatre mois. Résultat: Chevron et Transocean (qui travaille à ses côtés) se retrouvent sur la sellette au Brésil. Une première fuite a eu lieu en novembre sur le champ pétrolifère de Frade, que le numéro deux américain de l’or noir exploite au large des côtes brésiliennes. Début mars, une nouvelle fuite a été détectée à 3 km de la première et à près de 1 300 m de profondeur, déclenchant la suspension des activités de Chevron au Brésil. Les deux entreprises sont passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 150 millions de reais (62,5 M€). 17 cadres, accusés d’« atteinte à l’environnement », sont interdits de sortie du Brésil et devraient voir leurs biens gelés. Certains sont passibles de plusieurs années de prison, tandis que la justice pourrait même retirer à Chevron sa licence d’exploration. Le secrétaire à l’Environnement, Carlos Minc, s’est montré ferme: « Il n’y aura pas d’impunité. Si les compagnies [étrangères] ont la meilleure technologie, prennent toutes les précautions, elles seront les bienvenues ici! Nous devons donner un exemple avec Chevron. »
Politique & réglementation
Chevron montré du doigt au Brésil
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