Cette politique s’applique à l’Angleterre et au Pays de Galles seulement (depuis que la politique portuaire est décentralisée en Écosse et en Irlande du Nord). Le document explique aux décideurs locaux l’approche qu’ils doivent adopter pour leurs propositions. Soulignant le principe que les ports sont d’une importance stratégique pour l’export et l’import, les délais d’approbation doivent suivre. Les opérateurs portuaires doivent avoir la liberté commerciale de décider quand et où de nouvelles capacités sont nécessaires en prenant en compte que ces développements doivent s’inscrire dans une politique « durable, compétitive et satisfaire aux cadres juridiques, aux contraintes environnementales et sociales ». Pour les projets dépassant une certaine taille (0,5 MEVP, 250 000 mouvements ro-ro ou 5 Mt de vracs ou de marchandises générales), les autorités locales doivent réaliser une analyse d’impact locale et la transmettre à la National Infrastructure Planning Commission (commission nationale du planning des infrastructures) pour une décision finale. La politique portuaire britannique souligne que les grands projets de terminaux à conteneurs en Grande-Bretagne ont déjà reçu l’approbation des autorités, incluant les développements de Felixstowe, Bathside Bay à Harwich, London Gateaway, Teesport, Liverpool, Bristol et Southampton, en ligne avec les prévisions de trafics avant la crise jusqu’en 2030. La vitesse de réalisation de ces projets qui se feront après la crise dépendra du « jugement commercial des opérateurs à ce moment », précise le document. Il peut y avoir de la place pour de nouvelles opportunités pour « des développements alternatifs ou additionnels » pour suppléer à ces projets, conclut la politique portuaire, tout comme « de futurs terminaux pour répondre à une nouvelle croissance. »
Politique & réglementation
La Grande-Bretagne publie les lignes de sa politique portuaire
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