La présidence du Conseil a déclaré le 30 août à la presse que le Conseil de sécurité a pris note « des efforts fournis par les pays du golfe de Guinée pour régler le problème, dont les patrouilles maritimes conjointes du Nigeria et du Bénin au large du Bénin, ainsi que les projets d’organiser un sommet des chefs d’États des pays du golfe de Guinée pour mettre en place une réponse régionale ». Les membres du Conseil de sécurité ont souligné le besoin d’une coordination régionale pour développer une stratégie commune contre la menace. Le Conseil a reconnu l’importance des organismes régionaux et des États de la région dans cet effort et a fait appel à la communauté internationale pour les « soutenir ». Il faut mettre en place un système d’échange d’informations, une meilleure coordination et un « renforcement des capacités » de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et d’autres organisations « susceptibles » de jouer un rôle pour sécuriser la navigation internationale dans le golfe de Guinée.
Les membres du Conseil de sécurité ont pris acte de l’intention du secrétaire général de l’ONU de déployer une mission d’évaluation des Nations unies pour examiner la situation et pour « explorer la possibilité » d’un soutien de l’ONU.
Ils ont souligné le besoin que le Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest (Unowa) et le Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) participent, dans le cadre de leurs mandats, avec l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et l’OMI.