L’Association brésilienne des terminaux portuaires (ABTP) monte au créneau. Selon son directeur, Luiz Fernando Resano, une trentaine de projets de terminaux privés seraient paralysés en raison de lenteurs administratives. Soit 11 Md€ d’investissements bloqués. « Le gouvernement met jusqu’à deux ans pour donner le feu vert à un projet, un délai qui n’inclut même pas la question des autorisations environnementales. Il existe une bureaucratie généralisée qui empêche la croissance du secteur », juge ce dernier. Durant l’année 2010, 834 Mt ont transité par les ports brésiliens. Sur ce total, d’après l’association, plus de 70 % des marchandises sont passées par l’un des 109 ports privés en opération au Brésil. Les prévisions portent ces volumes à un milliard à l’horizon 2015. « Nous sommes déjà à la limite, et si rien n’est fait pour débloquer le secteur, nous ne serons simplement plus capables de satisfaire le marché », prévient Luiz Fernando Resano.
Politique & réglementation
Brésil: des freins à l’initiative privée
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