Puertos del Estado a démenti l’information publiée dans la presse espagnole selon laquelle il existait un plan visant à réduire de 28 à 11 le nombre d’autorités portuaires. Celle-ci a fait grand bruit puisque le responsable des questions portuaires au sein du groupe parlementaire du parti populaire (opposition) à la chambre des députés, Andres Ayala, a fait une déclaration critiquant le gouvernement. Dans sa mise au point, Puertos del Estado rappelle qu’il reste favorable au développement de synergies entre les ports espagnols et à des « alliances ponctuelles » afin d’accroître la compétitivité.
La crise économique et l’exigence d’un seuil de rentabilité minimum de 2,5 % incluse dans la nouvelle loi portuaire laissent cependant planer un doute sur la viabilité de plusieurs ports espagnols. Certains ont commencé à esquisser des rapprochements sans pour autant songer à des fusions. Tel est le cas, par exemple, de Barcelone et Tarragone ou de Séville et Cadix. Mais les particularismes restent vivaces. Les présidents des ports des Canaries (Las Palmas et Santa Cruz de Tenerife), par exemple, ont exclu toute fusion mais ont indiqué qu’ils collaborent déjà dans différents domaines.