Somalie: l’ONU juge nécessaire une réponse globale à la piraterie

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Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé le 18 avril à une réponse globale à la piraterie au large des côtes de la Somalie, affirmant que la menace était une conséquence de l’insécurité généralisée, de l’absence d’un gouvernement national stable et du sous-développement dans ce pays de la Corne de l’Afrique.

« La piraterie n’est pas une maladie d’origine hydrique. C’est un symptôme de la situation sur le terrain, dont la situation politique et sécuritaire en Somalie », a déclaré Ban Ki-moon dans un message à une conférence sur la piraterie à Dubaï, dont le thème est « Menace mondiale, réponses régionales: forger une vision commune face à la piraterie maritime ».

« Notre réponse doit être globale et complète, englobant une action simultanée sur trois fronts: la dissuasion, la sécurité et la primauté du droit, et le développement. Nous devons travailler avec les autorités de la Somalie et nous devons intégrer nos efforts de lutte contre la piraterie dans une solution globale pour la Somalie », a ajouté le secrétaire général dans ce message qui a été lu en son nom par la secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires juridiques, Patricia O’Brien.

Selon Ban Ki-moon, les travaux du Groupe international de contact sur la piraterie au large de la côte de la Somalie sont essentiels pour faciliter les discussions et la coordination entre les États, les organisations, le gouvernement fédéral de transition somalien, les administrations régionales du pays et diverses marines nationales qui mènent des opérations militaires.

Le groupe de contact a été établi en 2009, en vertu d’une résolution du Conseil de sécurité, pour faciliter les discussions et la coordination des actions entre les États et les organisations régionales pour réprimer la piraterie.

Ban Ki-moon a rappelé que son ancien conseiller spécial sur les problèmes juridiques liés à la piraterie au large de la Somalie, Jack Lang, avait expliqué comment la Somalie et la communauté internationale pouvaient légalement intensifier les efforts de lutte contre la piraterie. Une des mesures préconisées par Jack Lang est la consolidation de l’aide internationale pour augmenter la capacité carcérale.

« Certaines de ses recommandations sont déjà mises en œuvre, mais à une échelle modeste, avec l’aide de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) », a souligné le secrétaire général.

Il a également rappelé aux participants de la conférence de Dubaï que le Conseil de sécurité avait décidé la semaine dernière d’examiner d’urgence la création de tribunaux spécialisés en Somalie pour juger les pirates présumés à la fois en Somalie et dans la région, une des recommandations de Jack Lang.

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