La section française de l'AIPCN a pour objectif de favoriser le développement de la culture scientifique et technique dans les domaines de la navigation, de l'aménagement et de l'exploitation portuaire et de la défense côtière. Au cours de ces deux journées, les participants ont débattu de l'environnement dans les activités portuaires. Des ingénieurs, les autorités portuaires ainsi que les représentants des administrations européennes et françaises ont pu échanger leurs points sur une problématique liée au Grenelle de la mer. Pour les organisateurs, une approche transversale est nécessaire. Ont été présentés des exemples concrets dans le domaine de la recherche et de l'ingénierie. Il en ressort également que la plupart des ports français ont engagé depuis quelques années des démarches en matière d'environnement et de développement durable : développement du concept « oeuvrer avec la nature », obtention de certification Iso 14 001, réduction des émissions de gaz à effet de serre dus au passage portuaire. La plateforme technologique européenne Waterborne a également été présentée. Cette plate-forme est établie à la fois par la commission européenne, le monde de l'entreprise et les États membres. Elle réunit le monde maritime et fluvial, les constructeurs de navires, les plate-formes, les équipementiers, les ports ou encore les armateurs. Sa mission consiste à définir un agenda commun de recherche à moyen et long terme sur le plan national et européen. Dans un document intitulé « Vision 2020 », Waterborne a défini en 2005 sa vision des besoins en recherche et innovation afin de répondre aux nouveaux défis économiques et sociétaux des pro- chaines années.
Politique & réglementation
Adopter une approche transversale du problème
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