Le 16 février, le président d'Anave - qui est l'équivalent espagnol d'Armateurs de France - a présenté le point de vue de la profession sur la situation du transport maritime espagnol. Tout en se félicitant du consensus entre les deux principaux partis politiques espagnols (PSOE et PP) sur le contenu de la réforme portuaire en discussion au parlement, il a demandé que soient mis en place des mécanismes qui permettent de compenser l'élimination ou la réduction des bonifications de droits portuaires pour le trafic insulaire et le TMCD.
Par ailleurs, il a demandé une amélioration du rapport coût/prestation de l'ensemble des services portuaires ainsi que la possibilité pour les armateurs d'entrer aux conseils d'administration des autorités portuaires espagnoles. Adolfo Utor a fait valoir que les AP sont des organismes publics qui s'autofinancent avec les droits perçus auprès des utilisateurs. Une telle entrée permettrait « une modération du coût des droits et des services portuaires ».
Le président d'Anave a présenté un bilan du secteur. Au 1er janvier 2010, les armateurs espagnols disposaient de 247 navires (-20 en un an), soit 3,95 Mt brutes (-6,8 %). Le pavillon espagnol représente 150 navires et 61 % du tonnage total. En 2009, six unités nouvelles ont été incorporées : 3 ferries, 1 ro-ro, 1 pétrochimiquier et 1 de diverses.