Le cluster maritime néerlandais a demandé une aide financière aux ministères des Finances et des Transports pour pallier les difficultés structurelles.
Dans la lettre qu’il leur a adressée, il souligne que les armements transfèrent de plus en plus de navires sous d’autres pavillons, en raison des conditions défavorables du régime néerlandais de la taxe au tonnage et de la concurrence croissante. Il rappelle que le coût salarial annuel moyen d’un navigant aux Pays-Bas est de 2 500 € supérieur à celui en vigueur en Allemagne et en Belgique.
En outre, selon l’association des armateurs néerlandais KVNR, les bénéfices réalisés par les navires de servitude offshore et ceux des navires chargés du transport et de l’offshore ne sont pas distincts en Grande- Bretagne, alors qu’ils doivent l’être aux Pays-Bas.
Par ailleurs, les chantiers demandent au gouvernement de prolonger au-delà du 1er avril l’application du travail à temps partiel. Compte tenu de l’impact tardif de la récession sur leurs carnets de commandes, le travail à temps partiel ne sera en effet nécessaire qu’à partir de l’automne.