Selon le vice-amiral Harry Harris, commandant en second des forces navales américaines déployées au large de l’Afrique, un groupe de bâtiments néerlandais et belges va bientôt participer à l’APS. Lancé en 2005 à la demande de onze pays du golfe de Guinée, ce programme consiste à former des personnels militaires africains aux opérations de recherches et de sauvetages, à l’action de l’État en mer, aux urgences médicales, à la gestion de l’environnement marin et à l’entretien des petits navires. Récemment, un navire capturé par des pirates dans la région a été libéré et quatre bateaux de pêche ont été arrêtés dans les eaux territoriales de Sierra Leone. La pêche illégale coûte environ 1 Md$ par an au continent africain. Par ailleurs, l’amiral Harris a annoncé la constitution de ports d’éclatement. Les navires participant à l’APS pourront séjourner dans un port donné pour y former des personnels de divers pays aux opérations communes de sûreté. Enfin, un programme similaire, dénommé APS East, a commencé en Afrique de l’Est avec deux bâtiments militaires stationnés à Mombasa pour la formation de personnels du Kenya, de Tanzanie, de Mozambique et de l’île Maurice.
Politique & réglementation
L’Africa Partnership Station, un programme en pleine expansion
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