Le syndicat des officiers de marine marchande Nautilus International a demandé au gouvernement britannique de modifier sa politique de non versement de rançons aux pirates.
Sa lettre fait suite à des informations datant de décembre, selon lesquelles le ministère des Affaires étrangères aurait bloqué les négociations sur la libération d'un yachtman britannique et de son épouse contre une rançon de 100 000 $. Pour Nautilus International, c'est pourtant le seul moyen d'obtenir la libération de navigants capturés. Ce point de vue est partagé par le Bimco qui estime que, vu le contexte actuel de piraterie, les armements doivent d'abord prendre en considération la sûreté et la sécurité de leurs équipages.
En réponse à la lettre de Nautilus International, le secrétaire aux Affaires étrangères David Milliband a souligné le maintien de la politique actuelle, mais lui a proposé de discuter la situation avec des diplomates de haut niveau. Il a également reconnu que les patrouilles navales en océan Indien ne peuvent apporter le même soutien aux navires marchands que dans le golfe d'Aden. En conséquence dans une zone plus vaste, la communauté maritime doit compter sur ses propres dispositifs défensifs.