Réticences à la privatisation du ferroviaire et du portuaire en Afrique de l'Est

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En Tanzanie, des voix s'élèvent contre la concession ferroviaire accordée à India's Rites, pour l'annuler ou au moins la réviser. En Ouganda et au Kenya, une procédure a déjà commencé pour annuler la concession annuelle détenue par un consortium dirigé par la compagnie sud-africaine Sheltam et portant sur l'exploitation des réseaux ferroviaires nationaux. En outre, d'après le quotidien kenyan Nation, les syndicats sont opposés à l'octroi d'une concession d'exploitation du port de Mombasa, laquelle, selon eux, entraînera la perte de 400 emplois locaux.

À l'origine, la privatisation partait du principe que l'entreprise privée restaurerait l'efficacité et la productivité dans les chemins de fer et les ports. Or, il est apparu que les concessionnaires ne veulent pas ou ne peuvent pas investir suffisamment pour améliorer les performances, afin que tout fonctionne normalement. Récemment, l'administration portuaire tanzanienne a décider de dénoncer la clause d'exclusivité de dix ans accordée à Tanzanian International Container Services (TICTS), opérateur du terminal à conteneurs du port de Dar es Salaam. TICTS appartient à 70 % au groupe Hutchison Port Holdings de Hong Kong et à 30 % à la compagnie Tanzanian Harbours Investment Limited. Selon un nouvel accord, il ne conservera que quatre postes à quai, les sept autres devenant disponibles pour d'autres opérateurs.

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