Tous les terminaux bientôt sur le modèle de Port 2000

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La réforme portuaire aborde aujourd'hui sa dernière phase. Et ce n'est sans doute pas la plus simple. Le Grand port maritime du Havre attend actuellement l'avis de la Commission nationale d'évaluation des outillages. Elle doit se prononcer le 15 octobre prochain sur le dossier que lui a soumis la direction du GPMH. Un dossier qui concerne le prix de cession des biens portuaires aux opérateurs privés (terminaux, bâtiments, outillages...). Selon l'accord conclu en juin dernier, ces ventes devraient représenter, sauf avis contraire des membres de la commission, une somme de 26,3 M¤.

La date du 15 octobre conditionne une partie de la mise en oeuvre de la réforme portuaire. Si la cession reçoit un feu vert, alors les opérateurs pourront prendre possession des terminaux concernés : Atlantique, Europe, Amériques, Normandie et TNMSC à Port 2000. Sous quel statut les opérateurs récupèrent-ils ces biens ? À l'instar de ce qui a été mis en oeuvre pour le Terminal de France et le Terminal Porte-Océane à Port 2000, les terminaux cédés par le GPMH bénéficieront d'une convention d'exploitation de terminal. Succédant aux Autorisations d'occupation temporaire (AOT), ces nouvelles conventions, qui seront légèrement différentes d'un terminal à l'autre, auront une durée moyenne de l'ordre de trente ans. Sur les terminaux à vracs, la convention de terminal concernant le multivrac, destiné à la SHGT, est de 24 ans. Elle sera de 15 ans, avec possibilité d'être allongée de dix ans en cas d'investissement, pour le terminal minéralier cédé à un partenariat entre la SHGT, EDF Trading Logistics et ATI Services. Quant au terminal de Grande-Bretagne, exploité par LD-Lines, il bénéficie d'une convention de cinq ans. Dans le cas de ce terminal, le GPMH demeure propriétaire des installations, l'opérateur - locataire - étant responsable de l'entretien.

Côté personnel, des réunions de négociations sont toujours au programme. Pour la direction du GPMH, l'objectif est de parvenir à un détachement au 1er janvier prochain. En principe, 350 agents du GPMH seront détachés dans les entreprises privées, dont 230 mécaniciens-conducteurs d'engins. Cinquante-quatre d'entre eux avaient été mis à disposition des deux opérateurs de Port 2000 (GMP et TN), début 2006. Cent agents du GPMH seront également détachés dans les entreprises pour prendre en charge la maintenance. Par ailleurs, 21 agents du port - un chiffre qui reste encore soumis à quelques arbitrages - doivent rejoindre une nouvelle filiale de maintenance en cours de création. Le GPMH, qui sera majoritaire dans le capital à hauteur de 51 % (voire 50 % mais à la condition de détenir la présidence), lance cette filiale avec un partenaire industriel. Trois seraient sur les rangs pour participer au tour de table. Selon la direction du port, le choix du futur allié devrait intervenir d'ici peu.

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