La mise en place concrète de la réforme de la manutention au port de Rouen suit actuellement son cours. « Tout se déroule normalement. Les choses avancent bien. Début 2010, tout cela devrait être opérationnel », explique Pierre-Marie Hébert, directeur de l'Union Portuaire Rouennaise. Avant l'été, les entreprises ont mené les négociations avec la direction du Grand port maritime de Rouen sur l'ensemble des points concernés par la réforme : mise en place de terminaux, acquisitions des matériels, détachements des personnels. La quasi totalité des équipements a fait l'objet de protocoles. Le dossier est aujourd'hui entre les mains de la commission nationale, dont un avis est attendu courant octobre.
Concernant les terminaux, les occupants actuels devraient devenir les futurs exploitants : URA pour le Quai de l'Ouest, Westerlund pour le Quai de Rouen-Quevilly, Senalia et Surveyfert pour le Bassin aux Bois, Somap et Normande de Manutention à Grand-Couronne, Agence Maritime de Bretagne et Surveyfert à Honfleur. Il faut préciser que ces terminaux disposeront d'une zone banale : elle est destinée à conforter leur flexibilité d'exploitation. D'après la direction du port, les « nouveaux » terminaux mis en place seront exploités dans le cadre d'une convention adaptée à la manutention, un « outil nouveau », explique le port. Cette mise en oeuvre de la réforme va s'accompagner du détachement de personnels auprès des manutentionnaires. Les entreprises ont exprimé leurs besoins auprès de la direction du port. « Un peu moins d'une quarantaine de personnels devrait être transférés vers les entreprises privées », précise Pierre-Marie Hébert. Le GPMR poursuit sur ce point la concertation avec ses personnels. Parallèlement, le port travaille à la mise en place d'une filiale de maintenance, avec environ 20/25 personnes.