La création d'un campus maritime natais

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Le Grenelle de la mer, tout comme celui de l'environnement, invite à une large réflexion. Chaque région maritime est sollicitée pour faire remonter ses suggestions. Lundi 22 juin, cela se passait à Pornic pour les Pays de la Loire. Les propositions des quatre groupes nationaux ont été analysées en fonction des préoccupations régionales par les professionnels de la mer, les chercheurs, les élus et le public.

« Il faut décloisonner, parce que le monde maritime est très sectorisé », a insisté Gérard d'Aboville devant 500 personnes, rappelant que les laboratoires universitaires, les instituts de recherche, etc., ne communiquent pas. Une dizaine de services de l'État, les collectivités territoriales, les agences de l'eau..., interviennent dans le secteur maritime, sans relations entre elles, tout comme entre les acteurs du monde maritime et les décideurs de la bande littorale, alors que 80 % des pollutions maritimes viennent des milieux terrestres.

Parmi, les recommandations concernant plus particulièrement les Pays de la Loire, celle de la création d'un campus maritime nantais a été évoquée. Elle est même déjà sur les rails. Elle devrait fédérer l'école de la marine marchande, l'université, l'École centrale, vétérinaire, Ifremer et Enitiaa. Soit 500 chercheurs.

Le concept de port au large pour limiter l'impact sur l'environnement terrestre, avec l'idée, en outre, d'une bouée offshore au large de l'estuaire ligérien, fait son retour. Les avantages : recevoir, des navires et des pétroliers plus grands, avec un tirant d'eau plus important, donc moins nombreux, et capable de recevoir des navires en difficulté. De plus, cela libérerait des quais. Trop coûteux, en ce qui concerne l'acheminement de marchandises tant pour le débarquement que pour l'embarquement. Cela pourrait seulement être valable pour les pétroliers, jugent les rapporteurs d'un des groupes de réflexion.

Il a aussi été question de la déconstruction des navires, la région étant particulièrement bien placée. La création d'une filière de démantèlement des navires, y compris de plaisance, et de leur recyclage, apporterait un complément à l'activité des chantiers de construction navale. En dehors de STX, ex-chantiers de l'Atlantique, il y en a plusieurs dans les Pays de la Loire.

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