Le département commerce international du secrétariat d’État américain au Commerce organise une mission commerciale du 4 au 8 mai à Hambourg, Anvers et Gênes afin de présenter les technologies américaines relatives à la sécurité et la sûreté portuaire, indique le Federal Register du 25 février (l’équivalent américain du Journal officiel). Ces ports ont été choisis car ils représentent les « principales portes d’accès aux marchés ouest-européens ». L’objectif est clairement explicité: vendre directement ou non des matériels et services américains à des clients privés ou publics européens.
Quatre secteurs dans la ligne de mire
Quatre secteurs d’activités sont plus particulièrement visés:
– sûreté et sécurité portuaire dont par exemple, le suivi des conteneurs et les scellés électroniques, la détection des produits chimiques et radioactifs, les simulateurs virtuels, la formation;
– la logistique portuaire et l’infrastructure dont les communications dans la chaîne d’approvisionnement, la gestion de crise, la distribution d’électricité de quai en cas de catastrophe […];
– L’environnement portuaire dont les dispositifs de réduction des émissions de gaz divers et variés ou la certification « ports verts »;
– les politiques maritimes européennes.
Le Federal Register souligne que les « clients finaux » considèrent les fournisseurs américains de matériels et services de sûreté comme des leaders mondiaux. Les États européens ont mis en place des réglementaires strictes en matière de sûreté portuaire et de protection de l’environnement. Les zones portuaires sont des « pollueurs notoires », explique le Federal Register. Les entreprises américaines, petites ou grandes, y ont donc un intérêt commercial. Le JO américain ne précise pas qui sont les « clients finaux » mais on ne peut s’empêcher de penser que les autorités américaines seraient rassurées de savoir, par exemple, que le futur possible « scanning » des conteneurs destinés aux États-Unis est réalisé par du matériel US, connu et reconnu par tous.