Les sociétés locataires des ports britanniques ont qualifié d’inadéquates les nouvelles mesures des pouvoirs publics pour faciliter le paiement des taxes foncières, rétroactives jusqu’à 2005.
Elles espéraient que le niveau général de la dette serait diminué à l’occasion de la présentation du budget de l’État sur six mois, le 24 novembre. Or, il ne leur a été accordé que l’allongement à huit ans du délai de paiement de la même somme. Selon les sociétés locataires des ports, le niveau de la dette signifie que de nombreuses petites entreprises pourraient être encore techniquement débitrices, quel que soit le délai, et donc en infraction pénale si elles poursuivent leurs activités. Elles veulent donc la suppression des arriérés, mettant en cause la lenteur des pouvoirs publics dans la réévaluation des taxes et donc l’accumulation des arriérés. « Ces nouvelles exigences fiscales à l’égard des locataires de ports excèdent de loin la rentabilité de leurs entreprises », a déclaré Richard Everitt, président de l’UK Major Ports Group et de l’organisme de lobbying « One Voice ». Il espère néanmoins des concessions ultérieures.
Cependant, les ports ont bien accueilli l’annonce d’une aide accélérée à un investissement de 90 M£ (100 M€) pour améliorer les dessertes routières de Immingham, Felixstowe et Harwich.