L’objectif de rapatriement de 500 navires appartenant à des intérêts allemands d’ici à la fin de l’année n’est pas encore atteint.
Les armements s’y étaient engagés sous peine de perdre leurs avantages fiscaux. Or, selon l’association des armateurs VDR, 418 unités étaient immatriculées au registre national fin octobre. En outre, l’administration fédérale BSH n’a reçu que 65 demandes d’immatriculation supplémentaires. De nouvelles méthodes sont en cours d’élaboration pour encourager les petits armements à rapatrier leurs navires. Ainsi, huit compagnies de Brême ont formé un pool, qui va réimmatriculer trois unités. Elles se répartiront leurs coûts supplémentaires d’exploitation, variant de 200 000 à 450 000 € par an. Un groupe d’armements de Hambourg envisage de suivre leur exemple. De son côté, le gouvernement fédéral estime qu’il n’y a aucune raison de maintenir les avantages fiscaux des compagnies maritimes, sauf en cas de création d’emplois pour les navigants allemands.