Les ports européens ont besoin d’une plus grande liberté d’action en termes commerciaux et d’infrastructures, pour réagir rapidement à la croissance du commerce international.
Telle est l’opinion de Giuliano Gallanti, président de l’Association des ports européens, exprimée au cours de leur récente conférence annuelle à Hambourg. Les ports accroissent leur participation dans les chaînes d’approvisionnement intégrées et doivent pouvoir faire comme les entreprises. « Les autorités portuaires n’administrent plus des infrastructures mais jouent un rôle clé dans tout le développement du port », a ajouté Jens Meier, directeur général du port de Hambourg. Elle doivent, par exemple, disposer de plus de pouvoir pour concéder des terrains aux entreprises susceptibles d’apporter le plus de trafic.
De son côté, Matthias Ruete, directeur général des Transports et de l’Énergie à la Commission européenne, a souligné la grande importance des ports pour la croissance économique et la création d’emplois. La Commission prévoit de simplifier le transport maritime sur courtes distances au sein de l’Union européenne pour retirer des marchandises au transport routier et augmenter les trafics des ports. Elle veut aussi améliorer les liaisons fluviales avec les ports. Le transport ferroviaire rapide a bénéficié d’importantes ressources financières pour les passagers, mais pas assez pour le fret. Selon Matthias Ruete, la Commission doit rendre publiques en décembre des propositions pour réglementer le statut peu clair des aides d’État aux ports.