L’Autorité portuaire d’Alicante (APA) a adjugé, durant l’été, la construction et l’exploitation pendant 30 ans d’un terminal de vracs secs à la filiale espagnole d’Eiffage Infrastructures. La concession aura une superficie de 22 000 m2 et disposera d’un entrepôt couvert de 362 m de long. Le trafic minimum prévu dans le cahier des charges est de 1,5 Mt/an. Cette adjudication met un terme à une polémique amorcée fin 2017 quand les riverains du port s’étaient mobilisés contre les nuisances susceptibles d’être générées par la manutention à ciel ouvert des vracs secs, qui représentent plus de la moitié du trafic portuaire (1,9 Mt sur 3,4 Mt en 2017). Un conflit de compétences entre différentes administrations et des décisions de justice contradictoires avait aggravé la situation et débouché sur une impasse, contribuant à paralyser le trafic. Le gouvernement régional de Valence a finalement imposé à l’APA la construction d’un entrepôt fermé. Le chantier, qui doit démarrer en avril 2019, devrait s’achever en décembre de la même année. Ce contrat est le premier investissement direct d’un groupe français en tant que manutentionnaire dans un terminal portuaire espagnol, si on excepte Tepsa, opérateur de vracs liquides, contrôlé à 100 % par Pétrofrance et implanté dans quatre ports espagnols (Barcelone, Bilbao, Tarragone et Valence).
Manutention
Eiffage, manutentionnaire d’un terminal portuaire espagnol
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