L’« exceptionnalisme » scandinave

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Elle ne fait pas parler d’elle pour l’excellence supposée de son cursus ou la qualité de son parcours professionnel sans accroc chez le spécialiste suédois des systèmes de sécurité électromécaniques Assa Abloy (8 Md$ et 47 000 employés) pour lequel elle aura parcouru le monde. Carolina Dybeck Happe est citée dans les médias internationaux parce qu’à 46 ans, elle est une des premières femmes à crever le plafond de verre d’un des derniers bastions masculins, le maritime, en accédant au board en tant que membre du directoire. Et c’est l’un des plus grands armateurs mondiaux, le géant danois AP Møller-Maersk, qui ouvre la brèche. De quoi consolider toutes les théories sur le modèle scandinave, décidément source d’inspiration pour réussir toutes les conciliations. La directrice financière quittera le suédois à la fin de l’année, pour occuper les mêmes fonctions (chief financial, CFO) chez le danois. Elle succédera ainsi à Jakob Stausholm qui rejoint la compagnie minière anglo-australienne Rio Tinto. Dans le secteur, les femmes restent très rares à des postes de direction. Le maritime souffre tout autant d’un déficit de représentativité à la tête d’entreprises, au sein d’instances professionnelles de représentation, aux plus hautes fonctions d’encadrement à bord des navires… Sans le vouloir Carolina Dybeck Happe trace un sillon…

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